Capable de fournir des aides aux coéquipiers
Ce succès propulse Catane en milieu de tableau, avec une avance de cinq points sur la troisième de la dernière place occupée par les Milanais. La marche se termine par le match à domicile contre le leader Milan, stoppé à 1-1 par un but de Spolli "habituel" qui annule l'avance initiale signée par Robinho. Buts et divertissement également dans le match suivant: au "Massimino", sous la pluie de septembre, le Gênes jamais apprivoisé a été battu 3-2 grâce au coup de pied "habituel" du pied gauche du coup franc de Ciccio Lodi qui a éliminé le gardien Frey cinq minutes d'expiration. A Udine, dans le dernier match du premier tour, une défaite arrive qui repousse les intentions européennes. L'année s'achève sur l'incroyable défaite à Pescara, signée par un coup franc de Togni à la 94e minute qui surprend Andujar et allonge à nouveau la distance de la sixième place (-7 de la Roma). La saison se termine par une défaite à domicile contre l'Udinese qui s'envole pour la Ligue des champions et avec Catane 11e avec 48 points, deux de plus que l'année précédente. En fait, il y a deux défaites consécutives contre le Chievo à Vérone et Lecce à domicile. Le dernier point du championnat intervient lors de l'avant-dernière journée, à Rome, dans l'un des plus beaux matches de l'année : Carrizo sauve un penalty de Totti, puis le numéro 10 jaune et rouge lui-même donne l'avantage à son équipe, Lodi (d'un pénalité) et Marchese renversent le résultat et, enfin, à nouveau er pupone (irrité pendant le match par un tunnel de Gomez) signe la finale 2-2.
Les hôtes ont pris un bon départ et après une vingtaine de minutes, ils ont trouvé le premier but avec Bergessio, qui a rapidement marqué un ballon du poteau dans le filet. Dans le match direct au "San Paolo", devant plus de 50 000 spectateurs (dont 5 000 Rossoneri), Dzemaili et Cavani mènent les Azzurri à un double avantage. En raison des grands champions qui jouent dans les deux équipes et du fait que ce défi vaut souvent la suprématie, non seulement en Espagne, mais dans toute l'Europe, l'éternel affrontement entre le Real Madrid et Barcelone est un véritable symbole du football et a été largement loué et célébré de toutes les manières. Le symbole de l'Atlético Madrid présente quelques similitudes avec celui de l'Athletic Club, auquel il emprunte les bandes rouges et blanches et le triangle en haut de l'écusson. Le tout blanchi à la chaux dans un ton candide qui se voulait chic, mais qui me rappelait de manière inquiétante le crépi de certaines maisons de campagne tendu pour cacher de vieilles fissures, surtout quand les écharpes très blanches du Real Madrid volaient de temps en temps.
Faisant le point sur la situation, Mourinho pourrait aller au Real Madrid, ou à Allegri compte tenu de la rupture probable avec la Juventus ; Zidane a un accord de libération conditionnelle avec Chelsea mais est très courtisé et respecté par les Bianconeri. Le 28 mai suivant, bien qu'il n'ait pas disputé la finale, il remporte sa deuxième Ligue des champions, grâce à la victoire de Madrid aux tirs au but sur son rival de l'Atlético Madrid. Le dimanche suivant, toujours à domicile, un penalty de Maxi Lopez offrait la première victoire en championnat face à Cesena. Les protagonistes ne se comptent pas sur les doigts d'une seule main : Legrottaglie, leader défensif et buteur aux 5 buts, qui forme un duo fiable avec Spolli ; Bellusci, qui malgré les préjugés gagne de l'espace et de la confiance ; Marquis, consacré après des années pleines de doutes sur son réel potentiel ; Lodi, meilleur buteur de l'année, spécialiste des tirs au but et des coups francs et désormais meneur de jeu confirmé ; Izco, apprécié par Montella dans plusieurs rôles et conquis par le public ; Almiron, expérience et classe à revendre ; Barrientos, enfin complètement remis de sa blessure, montrant son génie dans le football italien ; Gomez, de plus en plus grand et une véritable épine dans le pied des latéraux adverses ; Bergessio, qui même s'il n'est pas très prolifique, ne regrette pas Maxi Lopez grâce à l'abnégation profuse sur le terrain.
Lors de l'engagement suivant avec Novare, le jour du premier match historique sur terrain synthétique, une urgence en défense pousse Montella à lancer un 3-5-2 dans lequel il lance Legrottaglie et confie à Lodi les fonctions de meneur de jeu. Alors que la devise historique de l'équipe était le fataliste «Viva er Beti manque pierda» («Vive le Betis même s'il perd»), c'est désormais «El ingeniero tient un plan» le chœur qui s'est dépeuplé dans les tribunes de Villamarín – et le plan de l'ingénieur, maintenant c'est clair, c'est un gagnant. Au lendemain du succès contre les Orobies, défini par le président Nino Pulvirenti comme "le plus important de l'histoire récente du club de Catane", le directeur général Pietro Lo Monaco annonce en conférence de presse qu'il quittera Catane à la fin de la saison, confirmant les rumeurs circulant depuis quelque temps déjà dans le labyrinthe de Torre del Grifo : "J'ai décidé de rester jusqu'à la fin de la saison pour assurer l'avenir du Calcio Catania. En dehors du terrain, la direction continue d'avancer, avec la sortie du président Pulvirenti, déclarant avoir présenté "l'idée du projet du nouveau stade" à la municipalité. Le premier coup sûr du nouvel entourage, complété par la promotion de Pippo Bonanno en tant que manager de la zone technique, est le Ghanéen Amidu Salifu, milieu de terrain arrivé en prêt de la Fiorentina.
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